Belle Ingénue

2 juillet 2006

Une lectrice de vicesdeformes s’est gentiment proposée d’illustrer notre post « silhouette féminine ». Elle nous a pour cela envoyé deux photographies de qualité, je dois avouer, très discutable à mon goût et à celui de Thaïs. Peut être la belle ingénue a-t-elle perçu que ces premiers clichés ne correspondraient pas à notre attente. Toujours est-il qu’elle m’a envoyé celui que vous avez aujourd’hui le plaisir de contempler. Et là ce fut immédiatement une exclamation admirative. Il n’y a rien à jeter. Le cadrage est original, la lumière chaude sans être agressive et l’ambiance intimiste. Un léger flou apporte une fois de plus de la vie, du mouvement. Décidément, j’aime le flou en photographie. J’ai eu immédiatement l’envie de me retrouver dans cette pièce que l’on imagine petite, un cocon, pour aller délicatement poser un baiser sur cette cheville, la prendre dans ma main, tout en m’asseyant sur le bord du lit pour caresser lentement et longuement cette peau satinée que l’on imagine d’une douceur sans pareille. Voilà des jambes superbes, qui débouchent ou plutôt laissent entrevoir des fesses que l’on devine fermes, musclées et que l’on a envie de prendre à pleines mains, d’embrasser, de mordiller, lécher. Et puis il y a cette marque de bronzage qui rend la belle ingénue plus réelle encore, accessible. Ce détail interpelle le vécu, nous éloigne des images trop parfaites des magazines pour nous plonger dans un monde bien plus concret et bien plus excitant. Notre belle ingénue nous montre beaucoup et rien à la fois. Et de ce rien il se dégage un érotisme qui nous emporte dans le fantasme de délices charnels que l’on imagine torrides.